
Thierry Cham
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Thierry Cham et la musique, c’est une longue histoire. Une histoire qui débute dès le plus jeune âge pour cet Antillais qui a grandi entre la Guadeloupe et Paris. « J’ai vite pris conscience que le chant faisait partie de moi », se souvient-il, « et cette passion m’a incité à tenter une carrière ».
Les premières amours musicales de Thierry sont issues de la variété française (« on commence par ce qu’écoutent les parents, les frères et soeurs»), mais très vite les idoles viennent d’Amérique. Thierry faitt du Michael Jackson devant son miroir, puis découvre le zouk grâce à Kassav’. La voix de lover de Patrick St-Eloi l’inspire, et il se lance dans le grand bain de la chanson. Une participation à un concours de chant (Le Rêve Antillais) organisé par kassav’ lui donne l’occasion de croiser différents artistes et producteurs, puis vient la rencontre avec César Durcin et Frédéric Caracas tous deux à cette époque musiciens du groupe Kassav’. On est au début des années 90, et son premier projet discographique sera « Coup double », une compilation antillaise avec un succès plus que relatif ! Mais j’étais déjà content d’être en studio, le pied à l’étrier. Je voulais une carrière solo, alors le producteur décide de me faire enregistrer un album à partir des chansons de la Compilation qui s’intitulera « Coup Double présente Thierry Cham ».
Thierry en profite pour se rôder et chante partout où il peut : clubs, fêtes de quartier, festivals.
En 1994, il harcèle son producteur pour enregistrer son propre album solo. « Celui-ci fini par céder et sortira L’album « Ultime confession » avec la chanson phare « Coup de foudre » qui connaitra un énorme succès dans la communauté antillaise et africaine. Il devient numéro un des hits afro caribéens et se voit diffusé dans toute l’Afrique francophone, d’Abidjan à Dakar.
Puis s’en suit en 1995, l’album « Nuit blanche » qui connaît un succès identique au précédent et Thierry Cham se voit décerner le trophée du meilleur album caribéen aux African Music Awards à Libreville (Gabon). Mais Thierry voit plus loin et se sépare de son producteur. Il sort un best of en 1996 avec un distributeur français et 1997 sort l’album « Naturel » sur un label antillais, suivi d’un trois titres en 1998, « histoire d’occuper le terrain car sur le marché la cadence est infernale. »
En 2000 l’album « Simplement » voit le jour. Thierry fait des tourneés dans le monde entier, suivant la piste de la diaspora black avec des concerts au Brésil, en Haïti, dans toute l’Afrique et jusque dans l’Océan Indien. Revenant de L’ile de la Réunion, naît son Hit « Océans » extrait de l’album « Simplement », cette chanson fera le tour du monde avec son auteur.
Mais pour élargir son audience jusqu’au grand public, il faut lancer le buzz depuis la capitale. Thierry se jette à l’eau et loue La Cigale à Paris le 2 décembre 2000. Il va voir Charlie, fameux animateur du Hit Machine, afin de lui demander ce qu’il peut faire pour lui. Celui-ci le programme à l’émission Hit Machine du 2 décembre. Thierry avait le trac car « Océan » n’était pas connu hors du public antillais ». Et là, coup double encore une fois : la Cigale est rempli et le public hystérique, et en plus Charlie rappelle Thierry quelques jours après son sacre parisien : le Directeur du Label Polydor qui a vu Hit Machine demande à rencontrer Thierry Cham. « Il a eu le coup de foudre et signe un contrat d’artiste en national. »
Nouveau départ pour Thierry Cham, qui en profite pour concevoir un album intitulé « Autrement », aux couleurs R’n’B et produit par l’équipe Waku/Fraikin. « L’album était plus pop », explique-t-il, « du R’n’B avec un côté caribéen.
Et cette fois, Thierry confirme son option pop et son goût pour le mix entre feeling caribéen et harmonies R’n’B Love. Thierry fait la rencontre de Daniel Pierre, alias Danny P, qui a notamment écrit
« Come Undone » pour Robbie Williams et aussi pour Joss Stone. J’ai été le rencontrer à New York pour qu’il s’occupe de 3 chansons, on a fini par faire tout l’album ensemble tellement le courant est bien passé.